Parler de l’héroïsme est un fait que les gens trouvent étrange. Que pouvons-nous nous attendre de ces petits royaumes comme le royaume d’Israël ou le royaume de Juda face à l’Égypte, la Babylonie ou l’Assyrie, sans parler des Perses ou des Hittites, et surtout d’Alexandre le Grand. L’exemple de ce grand conquérant nous permet de le placer parmi les héros; et Cyrus, roi de Perse! Mais, à première vue, l’héroïsme dans le livre Saint est totalement absent. Où sont les armes et les hommes? Sennachérib dira à Ézéchias, roi de Juda, ironiquement : « Je te donnerai deux mille chevaux si tu peux trouver le même nombre de cavaliers ». Mais l’héroïsme ne se limite pas aux guerres : Si oui, nous ne pourrions pas parler d’héroïsme dans l’Ancien Testament. Lorsque David a vaincu Goliath, de l’armée des Philistins, ses hommes l’ont considéré comme un héros et l’ont chanté : « Il a tué des dizaines de milliers, ainsi il l’emporta sur Saul qui tua seulement des milliers ». C’est ce qui rendit Saul jaloux. Mais il y a un autre genre d’héroïsme et une bravoure exceptionnelle : Histoire d’un héros à qui l’on a dit : « Tu as vaincu des armées mais tu n’as pas pu te vaincre toi-même ». C’est ici que résident la bravoure et l’audace. Des prophètes disent la vérité sans craindre la mort. Ceux-là sont des héros! Des hommes, des femmes se dirigent là où le Seigneur les envoie malgré les dangers : Ceux-là sont des héros : Ils ne craignent rien car leur main est dans celle de Dieu. Petits et grands participent à la guerre et meurent pour une cause, pour Dieu. C’est ainsi que nous pouvons appeler le livre Saint le livre de l’héroïsme.