ABRAHAM, HOMME DE FOI.


ABRAHAM, HOMME DE FOI.

Présentant Abraham, le Nouveau Testament le qualifie  ‘homme de la foi ‘et ‘Patriarche défenseur de tout croyant ‘(He.11, 8) :

« La foi exemplaire des ancêtres ».

Par la foi, Abraham obéit à l’appel de partir vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il part ‘ne sachant où aller ‘(Rm.4, 9-12) :

«  Abraham justifié par sa foi:

« La foi d’Abraham lui fut comptée comme justice …

Ainsi devint-il le père de tous ceux qui croiraient…

Qui marchent sur les traces…

De notre père Abraham».

A - Qui est Abraham ?

a)   - Un cheïkh d’antan.

Abraham ou Abram, soit Abi Sam, de noble famille, cultivateur et  propriétaire de nombreux troupeaux, s’en va de par le monde, errant d’un endroit à l’autre, parcourant les frontières de terres cultivées, à la recherche d’eau et de  pâturages.

Térah, son père, est apparenté à Adam par Noé,  Enosh, Henok et Seth ; Sara, ex Saraï, sa femme   -  la princesse, et  son compagnon de route  Lot,  - son neveu, le fils de son frère Harân. Et  maints subordonnés, dont le chef Lazare, un damascain.

Ayant vécu avec les membres de sa tribu près d’Ur ou Our, dans le Sud irakien, Abram s’oriente vers le nord, à Harran, avec sa maisonnée - avant de s’en séparer, pour se diriger seul vers le pays de Canaan, à Takum Sichem, Béthel, Hébron et Bir Sabeh.

Vivant au IXème siècle avant Jésus-Christ et descendant de la tribu des « Abiro », soldats rétribués en temps de  paix, et de la lignée des envahisseurs - mercenaires en temps de guerre. Cette ethnie, adorant « Sin », dieu de la lune, en son temple à Ur, proclame son culte dans les villes irakiennes voisines, tel précisé dans le code d’Hammourabi.

b) - Yahvé s’adresse à Abraham, l’appelant à  Le suivre (Gn.12, 1):

«Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père,

Pour le pays que je t’indiquerai ».

Lui parlant  jusqu’aux tréfonds de son cœur et de sa  conscience, Yahvé lui manifeste Sa volonté à travers certains événements et en diverses circonstances ;  toutes les routes lui  étant proposées, Abram prend la direction du sud vers Canaan. Fait essentiel : Abram abandonne tout progressivement, ressentant à chaque étape, une déchirure au cœur. Et la Bible de signaler :

« Il partit suite à l’appel de Yahvé ».

L’existence d’Abraham  est liée à Dieu qui lui promet postérité et descendance ; Fort  évident que ce Patriarche ait adoré le Dieu  El comme tout cananéen, le Dieu fort qui préserve son ami et le bénit, le Dieu Très-Haut (9,14), et Tout Puissant (1,17), Celui des éternités et des univers  (33,-21), qui lance aux hommes un regard miséricordieux et bienveillant.

Abraham adore le Dieu Un, luttant pour se libérer des coutumes de sa terre et de sa tribu, autant pour se défaire des adorations polythéistes fournissant l’hiver les semences et la fertilité et empêchant le péril des fidèles. Tout départ vers Dieu est un long itinéraire pénible  et rude ,dont personne n’en connait l’issue, soit le dessein de Dieu dans le cœur humain.

Néanmoins, à travers les textes consultés, nous savons qu’Abraham, en des pays où s’accroissent les dissensions et les rivalités, se distingue, de par son  généreux caractère, par l’adoration du Dieu Unique.

c) - Les appels de Dieu à l’attention d’Abraham.

Appelant Abram à déserter la sienne,  Yahvé lui promet une terre  de vaste étendue. Yahvé dit à Abram, debout sur le sommet de la montagne (Gn.13, 14-15) :

« Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es,

Vers le Nord et le Midi, vers l’Orient et l’Occident.

Tout le pays que tu vois,

Je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours».

Telles sont aussi les paroles de Jésus à l’adresse de ses apôtres (Mc.10, 29-30) :

« Récompense promise au Détachement :

«En vérité, je vous le dis,

Nul n’aura quitté maison,

Frères, sœurs, mère, père, enfants ou champs à cause de moi et

À cause de la Bonne Nouvelle,

Qu’il ne reçoive le centuple dès maintenant,

Au temps présent, en maisons, frères, sœurs, mères, enfants et champs,

Avec des persécutions,

Et dans les temps à venir, la vie éternelle ».

Dieu appelle Abraham à quitter sa tribu et sa famille paternelle, lui promettant une

« Postérité comme la poussière de la terre :

Quand on pourra compter les grains de poussière de la terre,

Alors on comptera tes descendants ».

Comment accorder une descendance quand Abraham et Sara sont d’un âge considérablement avancé? Abram a Ismaël de la servante Agar, comme le préconise la coutume. Enfin Yahvé lui donne un fils de la princesse Sara comme prédit (Gn.17, 21) :

« Mais mon alliance,

Je l’établirai avec Isaac,

Que va t’enfanter Sara,

L’an prochain à cette saison. »

Appelant Abraham à tout remettre à l’écart, Dieu lui offre une histoire plénière, une fois  l’Alliance scellée (Gn.15, 10) :

« …la parole de Yahvé fut adressée à Abram,

Dans une vision :

‘ Ne crains pas, Abram !

Je suis ton bouclier,

Ta récompense sera très grande’.»

Yahvé lui raconte des secrets avant la destruction de Sodome (Gn.18, 17 ; 12.1-3) :

« Il s’était dit :

Vais-je cacher à Abraham ce que je vais faire,... »

« Dieu dit à Abram :

Quitte ton pays, ta parenté et

La maison de ton père,

Pour le pays que je t’indiquerai.

Je ferai de toi un grand peuple,

Je te bénirai,

Je magnifierai ton nom, qui servira de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront,

Je reprouverai ceux qui te maudiront.

Par toi se béniront toutes les nations de la terre.»

Ainsi s’esquisse le profil d’Abraham, remarquablement supérieur en sa foi pure.

B – Ce qu’est la foi.

a)  - Sens du terme.

Dieu croit en l’homme, Il a foi en lui, lui fait confiance, rasséréné et consolé de le voir à Ses côtés, ne trahissant pas l’Alliance perpétrée avec les êtres chers. Quant à nous, qui croyons en Lui quand nous nous fions à sa présence, notre foi s’y fiant,  parce qu’il est Tout- Puissant, persévérant et invulnérable. Nous croyons en Lui quand soumis à sa volonté et cheminons à  Sa suite, en le rendant maître de notre cœur, de nos actes et de notre vie.

Étant la source et l’essence de toute vie religieuse, la foi traduit la vision de l’homme face aux œuvres divines dans le cours de l’histoire. Nous disons ‘ Amen ‘  ou ‘ Qu’il soit ainsi ‘ à Dieu, et Son dessein s’incruste en nous (Rm.4, 11) :

« …Abraham devint le père de tous ceux qui croiraient…

Pour que la justice leur fut également comptée.»

Ainsi vivent et meurent les Patriarches des anciens temps, tout simplement, au nom de leur credo (He.11, 1) :

« Or la foi est la garantie des biens qu’on espère,

La preuve des réalités qu’on ne voit pas.».

b)  - Dimensions et impact de la foi.

À considérer l’histoire, le croyant voit Dieu guidant et dirigeant les événements vers Son projet ; Notre foi percevant les manifestations et la présence réelle de Dieu, ainsi que son appui et le témoignage de notre salut. Nous croyons en Lui en haussant le regard vers les sublimités, en dépassant les données terrestres pour  les signifier à la lumière de Sa Parole, au défi de tout danger, entourés des mains divines (Ps.4, 8):

« En paix, je me couche, aussitôt je m’endors :

Toi seul, Yahvé, tu m’établis en sûreté.»

En Israël, tout homme de foi sollicite quotidiennement son acte d’appartenance à Yahvé (Dt.26, 5-9):

« Mon père était un Araméen errant

Qui descendit en Egypte…

Nous avons fait appel à Yahvé le Dieu de nos pères.

Yahvé entendit notre voix,

Il vit notre misère…

Il nous a conduits ici et nous a donné ce pays.»

Le croyant se prononce ainsi pour illustrer la liberté de Dieu, Sa puissance, Sa fidélité, Sa miséricorde et Son amour dans le choix d’un peuple affranchi  de l’esclavage. Pour couronner cet amour démesuré, Yahvé signe l’Alliance de la circoncision, signe de l’engagement du  croyant dans le Peuple de Dieu

C – Abraham, homme de foi.

La Bible dit (Gn.15, 6) :

«Abram crut en Yahvé,

Qui le lui compta comme justice.  »

Apprécions trois scènes  découvrant l’intensité de sa foi.

a)  - 1ere scène : L’appel de Dieu à l’attention d’Abraham (Gn. 12,1).

Dieu demande à Abraham de tout quitter et de parcourir les lieux à indiquer ultérieurement, sans lui préciser l’endroit. Il lui ordonne d’avancer vers l’inconnu en se fiant à sa Parole. En réponse à l’appel divin, Abram part sans savoir où il s’en va, s’éloignant vers le pays où Yahvé lui promet un héritage (He. 11,8-9) :

«Par la foi, Abraham obéit à l’appel de partir

Vers un pays qu’il devait recevoir en héritage,

Et il partit ne sachant où il allait.»

Abram quitte sa demeure avant de s’exiler, devenant étranger en un pays empli d’habitants -  se suffisant de l’entourage divin, car (Ps. 85.10) :

«  Proche est son salut

Pour ceux qui Le craignent,

Et la gloire habitera notre terre.»

Guidé par Dieu, Abram rompt avec ses vieilles habitudes et ses anciennes conduites, délaissant le dieu lunaire pour Dieu l’Un, abandonnant larcins et invasions. Pacifique dans le milieu où il vit, il donne la meilleure terre à son neveu Lot, s’éloignant des inimitiés entre les différentes communautés : (Gn.13, 7-8 et 21,24)

«Il y eut une dispute entre les pâtres des troupeaux d’Abram et

Ceux des troupeaux de Lot

[Les Cananéens et les Perrizites habitaient alors le pays}.

Aussi Abram dit-il à Lot :

’Qu’il n’y ait pas discorde entre moi et toi,

Entre mes pâtres et les tiens,

Car nous sommes des frères’ !».

La foi d’Abram est laborieuse et son obéissance à Yahvé, le salaire d’une lutte intérieure. Toutefois Dieu accepte le moindre, mais exige surabondamment car celui qui ne donne pas intégralement, ressemble à celui qui ne donne rien. Abram souffre durement, voulant probablement en finir avec la vie ; il voyage en Égypte pour bénéficier de ses bienfaits, mais Yahvé le ramène vers la Terre Promise, ressemblant aux apôtres appelés à suivre Jésus. Il se passe quelque temps avant que les disciples du Christ abandonnent leurs familles et leurs barques de pêche pour Le suivre  (Mc.1, 16-20)   :

« Comme il longeait la mer de Galilée,

Il aperçut Simon et André, son frère,

Qui jetaient l’épervier dans la mer…et

Jésus leur dit :

’Venez à ma suite et

Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes’.

Et aussitôt, laissant là leurs filets,

Ils le suivirent… et

Ils partirent à sa suite… »

b) - Seconde scène : la promesse de Dieu qu’Abram aura un fils de sa femme Sara.

Destinant à Abraham une  Terre Promise, pleinement habitée, Yahvé lui promet une postérité surpassant en nombre le sable de la mer, alors qu’il s’en va vers la mort, sans filiation. Et dit-il à Dieu (Gn.15, 25):

«Mon Seigneur Yahvé, que me donnerais-tu ?

Je m’en vais sans enfant…

’Lève les yeux au ciel et

Dénombre les étoiles…

Telle sera ta postérité’.

Et Abram crut en Yahvé. »

La foi d’Abram rend l’Alliance Divine  promesse accomplie. Avant d’avoir un fils de sa servante Agar, il espère  Ismaël pour héritier (Gn.17, 18):

« Abraham dit à Dieu :

’Oh ! Qu’Ismaël vive devant ta face !

’Mais Dieu reprit :

’Non, mais ta femme Sara te donnera un fils,

Tu l’appelleras Isaac,

J’établirai mon alliance avec lui,

Comme une alliance perpétuelle pour être son Dieu et

Celui de sa race après lui.»

Dieu prouve sa puissance et sa bonté en lui donnant un fils dans sa vieillesse. L’on raconte qu’Abraham rit d’étonnement comme pour convaincre Dieu que ce fait est impossible et inconcevable ; de même Sara plaisante  quand les trois invités lui révèlent qu’elle aura un fils (Gn.18, 10-14):

« L’hôte reprit :

’Je reviendrai chez toi l’an prochain ;

Alors ta femme Sara aura un fils.’

Sara écoutait, à l’entrée de la tente,

Qui se trouvait derrière lui.

Or Abraham et Sara étaient vieux,

Avancés en âge,

Et Sara avait cessé d’avoir ce qu’ont les femmes.

Donc Sara rit en elle-même, se disant :

’Maintenant que je suis usée, ...’.»

Quelque chose serait-il irréalisable à Dieu ? Non, si foi existe (Lc.1, 37) :

« … rien n’est impossible à Dieu »

Ce sont les paroles dites par Jésus à  l’adresse du  père d’un enfant malade :

« Si tu peux croire,

Tout est possible pour le croyant ».

Abraham croit et sa postériorité atteint en  nombre  les astres célestes et les sables maritimes. Ne devient-il pas le Patriarche de maintes nations, des juifs, des chrétiens et des  musulmans, tous le  nommant Patron de la foi ?

c) - Troisième scène: Dieu demande à Abraham ce qu’il a de plus précieux (Gn. 22,1).

Les Anciens, dont les Phéniciens, habitués à présenter leurs enfants comme offrande à Dieu, Abraham, serait-il moins généreux avec Yahvé l’unique Dieu ? L’offrande d’Abraham traduit sa profonde foi inébranlable :

‘Il m’a donné un fils, je le lui donne,

car, s’Il le veut, Il m’en offre un autre.’

Dieu met la foi abrahamique à l’épreuve pour lui apprendre Sa vérité, comme le feu vérifie le métal, le protégeant des écueils et des détresses. Après le départ d’Ismaël, Dieu dit :

« Abraham ! Abraham !

Il répondit :’Me voici ‘!

Dieu dit :’Prends ton fils, ton unique,

Que tu chéris, Isaac,

Et va-t-en au pays de Moriyya,

Et là tu l’offriras en holocauste

Sur une montagne que je t’indiquerai’. »

Que sera la réponse de la foi ? Des prières toute la nuit et un départ à l’aube pour trois jours sans aucun changement dans sa décision, sans hésitation en son cœur. Et quand

« Abraham étendit la main et

Saisit le couteau pour immoler son fils…

L’Ange dit :

’N’étends pas la main contre l’enfant !

Ne lui fais aucun mal !

Je sais maintenant que tu crains Dieu ;’… »

Abram récupère son fils, offert par Dieu pour la seconde fois et redevenu l’Enfant de la foi ; la première fois, quand né de parents en pleine force de l’âge, et le jour où il est sauvé  de la mort : une nouvelle vie lui est attribuée. N’est-ce la foi qui exige d’Abraham de se séparer de ce qu’il a de plus cher au cœur, de sacrifier son fils, étant certain que Dieu le ressuscitera d’entre les morts ?

« Par la foi, Abraham obéit à l’appel …,

Partit ne sachant où il allait…

Par la foi, Sara elle aussi,…

Naquirent des descendants comparables…

Aux étoiles du ciel et aux grains de sable…

Innombrables…

C’est dans la foi qu’ils moururent…

Par la foi, Abraham…offrait son fils en sacrifice… ;

C’est pour cela qu’il recouvra son fils,

Et ce fut un symbole ». (He.11)

E – Abraham et les croyants d’aujourd’hui.

a)  - Abraham est le Patriarche du Peuple de Dieu.

Il est l’homme de Dieu, Son serviteur et son bien-aimé :

«Abraham, ancêtre célèbre d’

Une multitude de nations,

Nul ne lui fut égal en gloire.

Il observa la loi du Tres-Haut

Et fit une alliance avec Lui.

Dans sa chair, il établit cette alliance

Et au jour de l’épreuve il fut trouvé fidèle.

C’est pourquoi Dieu lui promit par serment

De bénir toutes les nations en sa descendance,

De la multiplier comme la poussière de la terre

Et d’exalter sa postérité comme les étoiles,

De leur donner le pays en héritage,

D’une mer à l’autre,

Depuis le Fleuve

Jusqu’aux extrémités de la terre». (Si. 44,19-22)

Que disent les livres saints d’Abraham ? - Il devient l’ami de Dieu, honorant ses commandements, agissant en fonction de ses desseins divins,  dépréciant sa propre volonté :

«Par la foi,

Abraham obéit à l’appel

De partir vers un pays

Qu’il devait recevoir en héritage, et

Il partit ne sachant où il allait… » (He.11, 8).

Le message parvint aux Romains (Rm.4,1-12):

« Que dirons-nous donc d’Abraham,

Notre ancêtre selon la chair ?

Si Abraham tint sa justice des œuvres,

Il a de quoi se glorifier.

Mais non au regard de Dieu !

Que dit en effet l’Écriture ?

Abraham crut en Dieu et

Ce lui fut compté comme justice…

Qui ne se contentent pas d’être circoncis,

Mais marchent sur les traces de la foi…».

b)  - Abraham, homme de foi.

Avec l’expérience de la foi d’Abraham, débute la grande aventure de l’histoire universelle : Dieu prend l’initiative de s’adresser à l’homme, lequel répond à l’appel divin par l’obéissance à ses commandements. Grâce à Abraham, s’esquisse une histoire sainte  parachevée dans et par le Christ consommant sa marche jusqu'à la fin des temps, quand le Tout-Puissant englobe dans le Christ tout ce qui existe dans les Cieux et sur terre. Le plan divin du Salut s’exprime ainsi (Ep.1,10):

«Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté,

Ce dessein bienveillant

Qu’Il avait formé en lui par avance,

Pour le réaliser quand les temps seraient accomplis :

Ramener toutes choses sous un seul Chef, Le Christ,

Les êtres célestes comme les terrestres».

Les hommes de foi sont les vrais fils d’Abraham bénis avec lui  suivant le serment de Dieu (Gal.3,7-8) :

«Comprenons-le donc ;

Ceux qui se réclament de la foi,

Ce sont eux les fils d’Abraham …

En toi seront bénies toutes les nations ».

c) – Dieu appelle Abraham qui répond à Son appel.

Abraham croit en la Parole Divine et Dieu lui fait justice. C’est ce qu’ont effectué les apôtres.

« Venez à ma suite »,

Leur dit Jésus : ils quittent tout et le suivent. N’est un  choix saint ? Tel Saint Antoine le Grand qui écoute les propos du Seigneur :

«  Voudrais-tu devenir parfait ?

Va, cède ce que tu possèdes ».

Tel Saint Charbel écoutant la voix du Christ et quittant son village, sa terre, sa mère, ses frères… et toute sa famille. Il abandonne tout pour découvrir le Tout en Christ, comprenant que Celui qui nous a donné Son Fils, est la générosité et la clémence totales ; ne nous a-t-il pas tout offert en Jésus – Christ ?

Comment donc écouter l’appel du Très-Haut et y répondre ? Notre réponse se qualifie foi et don, atteignant la mesure de la charité divine.

Fidèles croyants, nous sommes de la descendance abramienne, non point de sa descendance corporelle, mais spirituelle : Ses vrais enfants, si rehaussés et enrichis par sa foi et sa confiance en Dieu, la vraie postérité d’Abraham, demeurant en Christ :

« Or c’est à Abraham

Que les promesses furent adressées et

À sa descendance.

L’Écriture ne dit pas :’Et aux descendants’,

Comme s’il s’agissait de plusieurs,

Elle n’en désigne qu’un : Et à ta descendance,

C’est-à-dire le Christ» (Gal.3, 16),

Fils de David, fils d’Abraham, en qui s’accomplissent toutes les promesses de Yahvé, essence de toute espérance sur terre (Jn.8, 56) :

« Abraham, votre père exulta à

La pensée qu’il verrait mon Jour.

Il l’a vu et fut dans la joie ».

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