Conclusion

Voilà mon livre. Mariam, lumière de notre vie. Il y a près de quarante j’écrivais en arabe avec le père (aujourd’hui évêque) Joseph Béchara un livre sur la vierge Marie, une sorte de panorama où les priants accompagnent la Vierge, surtout durant le mois de mai.

Aujourd’hui, après un long accompagnement de la parole de Dieu, et une intimité de plus en plus grande avec la Vierge, j’ai voulu écrire autrement. Toutes les ressources de la Bible, des Pères. Toute l’expérience des saints. Tout a été médité pour parler de Marie.

Cela fut en deux parties : Les mères et la Mère de Jésus. Marie en images. Dans la seconde partie, quatre femmes furent passées en revue : Ève, Sara, Rachel, Anne. Ève, mère du genre humain qui fut relevée par Marie. Sara, la mère d’Isaac, et la mère des croyants avec son mari Abraham. Rachel, mère de Joseph qui fut le sauveur de l’Égypte et de son peuple, de la famine, figure de l’unique Sauveur. Anne, mère de Samuel; il fut à l’origine de l’institution royale qui oignit David, en préparation de celui qui sera le fils de David et le Seigneur de David.

Dans la première partie, j’ai cherché les belles images de la Bible : Le jardin du paradis, l’Arche d’Alliance, la toison de Gédéon, la tige de Jessé, la tour de David, le Temple de Dieu, la porte du temple qui reste fermée car le Seigneur y a passé. Et enfin, Marie est le cèdre du Liban, par sa grandeur, son élévation, son immortalité. Image après image qui nous disent la beauté de Marie, la sainteté de celle qui fut le lieu où habite le Fils de Dieu. Le ciel était trop petit pour Dieu. Le sein de Marie fut plus vaste que le ciel. Non à cause de la Vierge, mais parce que le Verbe a voulu se faire petit, a voulu être semblable à nous en toute chose hormis le péché.

La première partie se termine par un long chapitre qui nous fait parcourir la liturgie à la recherche des symboles de l’Ancien Testament. La liturgie byzantine comme la liturgie syriaque recherche « les mots » de l’Écriture pour chanter Marie. Et malgré cela, nous sommes en reste et nous ne pourrons suffire à parler de celle qui est Toute-belle, de celle que le Roi des Rois a choisie pour mère.