CHANT 2

CHANT 2

Refrain: Que toutes bouches{*) Glorifient ta bonté.

1              Aujourd'hui que s'ouvrent les bouches pour la louange'D les brèches béantes ouvrent les bouches de tues fils. (2)

Ils louent le Miséricordieux qui sauve nos hommes. Moment où Il ne regarde pas pour punir

les fautes contre Lui commises. Alors qu'ils étaient prêts à nous capturer

le monde éprouve Ta bonté par notre délivrance.

2              Il nous sauva sans rempart, apprenant qu'Il est notre

rempart

Il nous sauve sans roi, faisant savoir qu'Il est notre roi,

Il nous sauve.totalement, montrant qu'Il est, Lui, le tout, Il prend pitié et sauve gratuitement. A qui se glorifie, (3)

il ôte le motif de gloire, car Il donne par pure bonté.

3              Le murmure de toutes les bouches ne peuvent suffire à te

louer

Au moment où notre lumière vacillait, s'éteignait, brusquement elle s'élève et brille. Tout T'est facile! Voici deux prodiges:

Dans le désespoir survint la surabondance de l'espoir l'heure des pleurs se mua en bonnes nouvelles.

4              Jour de ïete dont dépendent toutes les tètes

Si la colère nous avait emprisonnés, nos tètes auraient

cessé.

Notre paix l'a emporté, nos fêtes peuvent citer. Jour béni qui tient tout en lui,

La ville tient à lui, le peuple à la ville

le peuple tient à la paix et tout dépend de la paix.

5              Par les brêches tu multiplias les grandes actions.

Trois louanges montèrent des trois ouvertures.

Il descendit, les ferma dans sa bonté qui désarme la.colère. Qui n'a pas compris fut frappé, mais nous nous avons

compris.

A ceux du dedans Il apprit qu'Il était le Juste qui ouvrait. A ceux du dehors Il apprit qu'Il était le Bon qui fermait.

6              Vous, acclamez et louez, en ce jour de délivrance, Vieillards et jeunes, garçons et filles

enfants et nourrissons, Eglise, mère de la ville. La captivité est épargnée aux vieillards,

les supplices aux adolescents, les tourments aux enfants, la nudité aux femmes et la honte à l'Eglise.

7              Dans la sévérité Il est venu vers nous, peur d'un moment.

Dans la douceur Il est venu, pour une heure nous lui sommes

reconnaissants.

Il s'éloigne, nous abandonne un instant, nous voilà errant sans fin.

Nous sommes comme l'animal sauvage qui a besoin de caresses et de coups. Que l'on tourne la tête

il se rebelle, oublie, devient dangereux pour la terre habitée.

8              Il punit, nous ne craignons pas, Il sauve, pas de honte.

Il nous presse, nous multiplions les vœux, Il nous abandonne, nous multiplions les fautes.

Dans les dangers nous nous repentons, dans le repos nous nous débauchons

Aussi Il s'abaissa pour nous affermir, bien qu'Il nous connaisse.

Le soir nous Le glorifions, le matin nous Le rejetons quand le besoin cesse, la vérité cesse aussi.

9              Par les brèches Il nous oppressa pour châtier nos fautes.

Il laissa édifier les remblais pour humilier notre orgueil. Il fit abattre des murs pour punir nos souillures.

Il nous enferma pour nous réunir dans son temple.

Il nous emprisonne, nous défaillons, Il ouvre, nous nous égarons.

Nous ressemblons à la laine que l'on teint de toutes les couleurs.

10 La contrition des bienheureux Ninivites est connue.

Ils ne se repentirent pas par peur des remblais, des murailles, des flèches ou des brèches,

ce n'est pas le bruit du bélier qui leur fit peur au point de se repentir,

ils entendirent une voix chétive, imposèrent le jeune aux enfants,

la chasteté à la jeunesse, l'humilité au roi. (4)

Il              Tu châties, nous reconnaissons que c'est juste, Tu nous sauves, nous avouons notre indignité,

Tu nous prends en pitié, bien que notre pénitence ne Te

trompe.

Simplement nous oublions quand Tu as pitié de nous. Tu sais que nous avons péché, Tu sais que nous péchons, Tu connais nos fautes passées et futures et Tu as pitié.

12 Pèse notre pénitence, qu'elle soit plus grande que notre

dette.

Par l'égalité, la mesure ne serait pas juste.

Car notre péché fut grave et grand et pénitence défectueuse. Il ordonna de nous vendre pour notre dette.

Sa miséricorde fut notre avocat. Du capital et de l'interêt nous n'avons donné qu'un sou en symbole de repentir.

13 Il remit notre dette, des milliers de talents pour si peu.

Il était enclin à punir pour apaiser sa justice,

mais Il est passionné par le pardon, joie de sa bonté, nous lui avons offert nos yeux pleins de larmes,

Il en prit un peu pour payer le dû que réclame sa Justice

et Il pardonna beaucoup, obtenant si peu, pour qu'exulte sa bonté

14           Il remit des dettes par milliers, et des milliers de langues ne peuvent suffire à Te remercier.

Il nous pardonna et nous nous ne pardonnâmes point, (5)

ingratitude,

inscription d'une faute nouvelle.

Nous le supplions de pardonner, nous le prions de venger, dans le péché nous demandons pardon, dans l'injure nous

cnons vengeance

15 Nous n'avons pas travaillé pour nous comme ceux du

dehors

Ils ont élevé des remblais, nous n'avons pas élevé la voix, Ils ont abattu un mur, nous n'avons pas rompu

les liens habituels qui attachent nos cœurs.

Il ne recompense pas les travailleurs à cause des paresseux, Il ne rétribue pas le travail de ceux du dehors malgré

l'ingratitude de ceux du dedans.

16 Il laissa ceux qui parlent, châtia les silencieux.

Les remparts furent abattus et le peuple comprit. Il épargne ceux qui ont souffert, frappe les autres. Que les âmes comprennent!

Il frappa la pierre qui ne comprend pas pour nous punir, Dans son amour il épargna nos corps et vite frappa nos

murs.

17 Qui a vu une brèche comme un leurre?

Les deux camps l'ont vue, elle servit des deux côtés. leurs yeux virent la force qui brise et guérit.

Ceux du dehors virent sa force et fuirent sans attendre le soir. Ceux du dedans virent son secours, Ille louèrent sans arrêt.

18           Que le jour de la délivrance te réveille de ta somnolence, quand le mur fut percé, que les éléphants s'y pressaient que les flèches pleuvaient, que les guerriers attaquaient quel spectacle pour les habitants du ciel!'

Là, le péché guerroyai t,là la miséricorde obtenait la victoire. Ici la Bonté vainquit, là-haut les anges acclamèrent.

19 Ton ennemi se fatigue, par ses ruses il cherche ta perte.

Le rempart t'environne, abri des habitants. Il se fatigue mais est impuissant, il croyait

qu'il ouvrirait, entrerait et nous emmènerait captifs! Ille perça en plus d'un point mais ce fut sa honte, trois fois il essaya, trois fois il fut confondu.

20 Que par Ta bonté, la béatitude abonde en toi,

qu'en toi se multiplient mes fruits comme s'étaient

multipliées mes fautes

jeune, en toi, j'ai péché, que ma vieillesse y trouve la grâce! que la bouche de mes fils prie pour ton Fils.

J'ai péché au-delà de mes force, en-deçà est mon repentir, sans mesure j'ai dépensé et bien peu amassé.

 

 

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