Les Chants de Nisibe

Les Chants de Nisibe

C'est un recueil qui se compose de soixante-dix sept chants et d'un appendice. Il fut édité par G. Bickell puis par E. Beek. C'est sur cette dernière édition que nous nous baserons pour la traduction.

a. Les manuscrits.

Bickell utilisa un seul manuscrit: Br Mus add 14572 (sigle R); il daterait du sixième siècle selon W. Wright. E. Beek utilise le ms R, mais aussi un codex liturgique (sigle E) qui daterait du huitième ou du neuvième siècle. Il contient des parties des Chants de Nisibe, des Hymnes sur la virginité, contre les hérétiques, sur la foi, sur le paradis et sur l'Eglise. Ceci pour l'édition des chants 1-34. Mais dans ces deux manuscrits il manquera une partie des Chants, à savoir le chant 8, les chants 22-24; au chant quatre, il manque 17 à 18 strophes, au chant 5, trois strophes, au chant neuf, au début, deux stiques, aux chants 16 et 17, un stique chacun, au chant 26, le début que nous ne pouvons soupçonner; quant au chant 25, il n'en reste plus que deux strophes.

Mais Beek utilisera aussi d'autres manuscrits pour l'édition des chants 35-77. Ce sont principalement: Br Mus add 14571 (sigle D) qui fut écrit l'an 830 des Grecs (519 A. D.) selon le colophon; Br Mus add 12176 (sigle A) qui provient du cinquième ou sixième siècle, à regarder l'écriture; Br Mus add 14506 est un codex liturgique qui est difficile à dater à cause de son caractère hétérogène (sigle J); Vat sir 92 (sigle W), Vat sir 93 (sigle V): date inconnue; Br Mus add 17217 est une ancienne chaîne des Pères que Wright date du septième siècle en se basant sur l'écriture.

b. Edition et traduction.

En 1866, G. Bickell édite les Chants de Nisibe et il en présente une traduction latine(12). Cette édition est au témoignage de Beek digne de confiance pour la fidélité de sa version et la bonne reproduction du texte en dépit des lacunes qui s'y trouvent.

Près de cent ans plus tard, E. Beek édite Il::s Chants de Nisibe avec une traduction allemande et répartit l'œuvre d'Ephrem en deux volumes: le premier contient les chants 1-34(13) et le second, les chants 35-77, plus un appendicevë', Les Chants de Nisibe

C'est un recueil qui se compose de soixante-dix sept chants et d'un appendice. Il fut édité par G. Bickell puis par E. Beek. C'est sur cette dernière édition que nous nous baserons pour la traduction.

a. Les manuscrits.

Bickell utilisa un seul manuscrit: Br Mus add 14572 (sigle R); il daterait du sixième siècle selon W. Wright. E. Beek utilise le ms R, mais aussi un codex liturgique (sigle E) qui daterait du huitième ou du neuvième siècle. Il contient des parties des Chants de Nisibe, des Hymnes sur la virginité, contre les hérétiques, sur la foi, sur le paradis et sur l'Eglise. Ceci pour l'édition des chants 1-34. Mais dans ces deux manuscrits il manquera une partie des Chants, à savoir le chant 8, les chants 22-24; au chant quatre, il manque 17 à 18 strophes, au chant 5, trois strophes, au chant neuf, au début, deux stiques, aux chants 16 et 17, un stique chacun, au chant 26, le début que nous ne pouvons soupçonner; quant au chant 25, il n'en reste plus que deux strophes.

Mais Beek utilisera aussi d'autres manuscrits pour l'édition des chants 35-77. Ce sont principalement: Br Mus add 14571 (sigle D) qui fut écrit l'an 830 des Grecs (519 A. D.) selon le colophon; Br Mus add 12176 (sigle A) qui provient du cinquième ou sixième siècle, à regarder l'écriture; Br Mus add 14506 est un codex liturgique qui est difficile à dater à cause de son caractère hétérogène (sigle J); Vat sir 92 (sigle W), Vat sir 93 (sigle V): date inconnue; Br Mus add 17217 est une ancienne chaîne des Pères que Wright date du septième siècle en se basant sur l'écriture.

b. Edition et traduction.

En 1866, G. Bickell édite les Chants de Nisibe et il en présente une traduction latine(12). Cette édition est au témoignage de Beek digne de confiance pour la fidélité de sa version et la bonne reproduction du texte en dépit des lacunes qui s'y trouvent.

Près de cent ans plus tard, E. Beek édite Il::s Chants de Nisibe avec une traduction allemande et répartit l'œuvre d'Ephrem en deux volumes: le premier contient les chants 1-34(13) et le second, les chants 35-77, plus un appendice.

c. Contenu

Les chants 1-21 décrivent les trois sièges subis par la ville de Nisibe durant la guerre contre les Perses (en 350, 359 et 363); ils parlent aussi de l'episcopat des évêques qui gouvernèrent l'Eglise de Nisibe, à savoir Jacques (+ 338), Babu (?), Vologèse (346-361) et Abraham (347-?).

Les chants 35-30 concernent l'Eglise d'Edesse, tandis que les chants 31-34 évoquent le paganisme encore florissant à Haran (Carrhes), ville située à 45 kilomètres au sud d'Edesse et dont l'évêque est Vitus .

. Le second volume edité par Beek et qui contient les hymnes 35-77 est dominée par une doctrine eschatologique; il est d'un ton nettement polémique et il s'en prend aux gnostiques et à ceux qui nient la résurrection du corps.

Les chants 35-42 sont consacrés à la passion et à la résurrection du Christ; les chants 43-49 traitent de la bonté de la matière et de la résurrection des corps. Les chants 52-68 mettent en scène Satan et la Mort qui dans un dialogue s'accusent mutellement à la grande joie de l'homme qui a subi les dommages de l'un et de l'autre. Quant aux chants 69-77 ils développent la fin de l'homme et l'immortalité de l'âme.

d. Date de composition

Les Chants de Nisibe se rattachent à des époques différentes de la vie de saint Ephrem. Selon l'opinion de Beek, les chants 1-21 seraient écrits entre les années 359-363, l'année 363 marquant l'arrivée de l'empereur Jovien au pouvoir. On date les chants 25- 30 des années 370 et ils seraient composés à Edesse. Le reste remonterait aux dernières années de la vie d'Ephrem à Edesse.

P. F.

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