CHANT 16

CHANT 16

Refrain: Béni celui qui purifia notre miroir'" )

1 Le miroir est réprimandé si sa transparence est obscurcie par des taches propres à lui, si la saleté qui est en lui oppose un voile à ceux qui regardent.

2 Si nulle beauté ne l'orne, nulle tache ne lui fait honte

il est toute perte pour les beaux, car la beauté n'utilise pas la parure comme un profit.

3 En lui les taches ne sont extirpées, en lui les ornements peu

nombreux.

La tache qui reste est pour sa honte; ce qui n'est parure est perte

et la honte s'unit à la perte.

4 Si notre miroir est obscurité, c'est la joie de ceux qui sont

laids

car ils ne trouvent honte à leurs taches, mais s'il est pur et lumineux

notre liberté en est ornée.

5 Si le miroir manque, double honte pour les beaux et les laids les beaux ne sont pas couronnés, les laids ne sont pas ornés la honte divise le miroir obscursi.

6 Jamais le miroir n'a forcé quelqu'un à le regarder

comme la bonté qui vint après la justice de la loi elle n'a pas la contrainte de la loi.

La justice fut pour la jeunesse une parure qui contraint quand l'homme est jeune elle le pare par contrainte sans le dépouiller de sa liberté.

Pour les jeunes, la justice propose bâton et caresses

elle frappe puis elle caresse, son bâton retient les effrontés ses caresses ramollissent les doux.

Si quelqu'un se détourne de la bonté, mes frères, pour être orné aujourd'hui

pour un autre message, c'est un enfant. A la plénitude de

l'Esprit

il sera sans esprit.

Il arrive à la maturité, mais il descend vers l'enfance il aime la loi des esclaves, audacieux elle le frappe

effronté elle le bat.

Toute parure par contrainte est mensongère, elle n'est pas vraie

aux yeux de Dieu il est grand de parer spontanément son

âme

pour cela il a éliminé la contrainte.

Sage il est et il prodigue la violence en son temps sage aussi quand il l'élimine en son temps lorsque l'humilité est requise.

Il convient à la jeunesse de courir sous le bâton

mais il est odieux que la sagesse soit assujettie au bâton pour que la contrainte la domine.

Regarde donc comment Dieu a fait se succéder dans

l'ordre'U

les pasteurs que j'ai eus, les docteurs qu'il m'a donnés les pères qu'il m'attribua.

Ils ont soupesé leurs secours selon le temps

la crainte quand il convient, le réconfort où c'est utile et lorsqu'il le faut l'humilité.

Il dirigea mes pas avec mesure: à mon enfance la terreur

à ma jeunesse la crainte et à ma sagesse mûre il donna la douceur.

Enfant effronté j'ai été éduqué dans la peur r le bâton me retint de l'amusement, la terreur du peche et la crainte de la volupté.

Jeune, il fut pour moi un père; ce qu'il était pour mm

enfant

je prenais pour dureté; mais lorsque je fut vieux je le trouvais suavité.

Quand j'eus abandonné l'enfance et la jeunesse la terreur passa la première, la crainte en second Dieu me donna alors un pasteur suave.

Sa nourriture pour ma maturité, les commentaires pour ma sagesse

son humilité pour mon repos, sa douceur pour ma tranquilité

sa gravité pour ma pureté.

Béni qui me pesa comme dans une balance et me donna des pères.

En face des temps mauvais les secours, face aux souffrances,

les remèdes

et à ma parure la beauté.

Mais nous avons troublé la succession et le bel ordre au temps de la douceur nous avons demandé la dureté pour être réprimandés comme des enfants.

 

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