CHANT 15
Refrain: Louange à qui t'a élu(* ) gloire de notre peuple
Si la tête n'est pas droite, les membres peuvent murmurervl? pour la tête de travers l'équilibre des membres est faussé
la faute en revient à la tête.
2 Même si elle est très belle, nous lui attribuons nos vilénies que serait-ce si elle était laide. Or Dieu, bien que suave est accusé par les mauvais (rebelles).
3 Membres imitez la tête, obtenez la paix par sa pureté
la douceur par sa tranquilité, la splendeur par sa sainteté et la connaissance par sa sagesse.
4 Acquérez la pondération par sa prudence, la chasteté par
son sérieux
les dons par sa pauvreté car II<2) n'est que bonté nous aussi soyons aussi bon que Lui.
5 Regardez comme sont mesurés et calmes ses paroles et ses
actes
remarquez comme ses pas possèdent le calme de la mesure il possède la pleine maîtrise de tout.
6 Il fut maître de sa jeunesse, la plaçant sous le joug de la
chasteté.
ses membres ne furent impudiques car il les plaça sous le bâton de la discipline
sa volonté lui fut exigence.
7 D'abord il fut le premier en son rang lui qui fut le premier en
sa conduite
avec fermeté il posa ses fondements, en sa jeunesse il était le chef
qu'on le fit prédicateur du peuple.
8 Illustre parmi les prédicateurs, docte parmi les lecteurs beau parleur parmi les sages, chaste parmi les frères grave au milieu des amis.
9 En ces deux demeures il fut de tout temps ascète saint en son corps, ascète en sa maison
sa pureté était cachée et visible.
10 Frères, alors que nous avons perturbé sa mesure détruit sa douceur nous faisant nous-même maîtres de la perfection qui nous appelle
Il Cependant la mesure de la vérité garde son âme en elle-
même
elle l'a choisi car elle vit que lui-même l'a élue, elle garda en lui son parfum et son goût
du commencement jusqu'à la fin.
12 Chef pur et grand, ni coléreux ni dur
il ne succomba au mal comme nous, mit des limites, fut pondéré
posa un frein à ses pensées.
13 En sa personne il fut un exemple; de même qu'il retint la
mesure de son temps
il convient que nous connaissions nous aussi notre temps; mais nous sommes étrangers à notre temps.
En effet, nous sommes insipides au temps de la saveur.
14 Au commencement, le souffle du vent frappe le fruit avec force
au milieu, la force du soleil, et quand sa vigueur est passée à la fin, il rassemble sa douceur.
15 Le premiers" nous a frappés, celui du milieu nous a
réprimandés le dernier a ajouté la douceur; et quand vint le temps de notre saveur notre insipidité fut grande. 16 Nous. sommes arrivés à maturité pour sevrer les enfants du Jeu et les mener à la gravité; mais notre vieillesse réclamait qu'on nous réprimande comme des enfants. 17 Aussi le doux fut fort et n'usa pas de violence pour que notre vieillesse soit honorable, si elle ne parvient pas à son état celui qui a connu son temps sera exalté. 18 Si un homme dit qu'il faut diriger le peuple par la violence et la bâton le voleur par la crainte, le pillard par les menaces. Et les insensés par l'ignominie. 19 Si avec le premier chef les membres de la seconde génération coururent. Ils se traînèrent vers le troisième et le corps fut tout entier à leur suite. 20 Ceux de la seconde génération méprisèrent ceux de la première, et ceux de la troisième ceux de la seconde un rang méprisa un rang; comme ceux de l'intérieurw se méprisèrent |
ceux de l'extérieur les piétinèrentru