Ce livre est le fruit de vingt-cinq ans de recherche. Le premier article fait une communication donnée au Congrés d’Oxford en 1979. Il avait pour titre «L’influence de Saint Paul sur les Carmina Nisibena de St Ephrem». Le dernier est un article pour Mélanges offerts au Père Michel Hayek. Il a pour titre: «La prière de pardon dans les liturgies siryaques et ses racines bibliques et judaïques. Entre temps ce furent des interventions à des congrès d’études syriaques ou d’arabe chrétien, à Frômingen aux Pays-Bas (Hollande), à Lenven en Belgique, ou des articles spécialement dans Parole de l’Orient. C’est donc un ensemble d’article que nous réunissons dans ce livre auquel nous donnons le titre: De la Bible aux traditions de l’Orient.
Ce livre se présente en quatre parties. La première touche au domaine biblique, non sans oublier l’archéologie. La seconde s’arrête longuement sur Saint Ephrem., traduisant ses textes et les étudiants. C’est principalement le commentaire de la Genèse et de l’Exode. La troisième partie introduit le lecteur dans le patrimoine syriaque avec une étude particulière sur la descente aux enfers et une autre sur la prière du pardon. Trois textes d’Isaac d’Antioche furent traduits avec une petite introduction pour chacune. Il est connu que les textes qui ont été réunis par Bickell appartiennent au moines à trois auteurs nommés Isaac. Mais il semble que les textes que nous avons présentés, appartiennent vraiment à Isaac d’Antioche. Puis Ibn At-Tayyib et Yahia ibn Adi nous préparent à connaître les anciennes traductions de la Bible en langue arabe. Un article théologique, inédit, clôt cette partie.
La quatrième partie est assez particulière. Elles présente quelques pays qui ont un rapport à la Bible, avec les communautés qui y vivent bien sûr, c’est Abraham qui est ici la personne dominante d’autant plus que d’Assemblée Plénière de la Fédération Biblique Catholique que ce dernier préparait, était dans le signe d’Abraham comme point de ralliement entre les trois religions monothéistes.
Voilà le livre que nous présentons la Sini «Subsidia». Il ne s’arrête pas au domaine biblique, mais il va plus loin dans ce Moyen-Orient avec sa recherche géographique et humaine, et la pensée théologique.